Anélias.B le 9.10.12
...attendre dans la proximité des mots que la ligne s'éclaire.
Chemin, errance, navigation incertaine, puis soudain, une étincelle : un mot s'illumine, se connecte aux autres, recompose dans ses alentours un univers possible.
Est-ce le bonheur de l'inspiration ?
Est-ce, dans cette connexion fugace qui met le feu aux poudres, que réside la source de l'écriture ?
Mystère....et Poésie de l'instant
Anélias.B
3/09//12
Voici une citation de James Sacré qui me convient parfaitement :
Le poème se travaille comme une peinture. Les motifs de couleur, tu les remplaces par des motifs de sonorité, de grammaire, d'image ou même de sens. Ni plus ni moins précis que les formes et matières du peintre.
James Sacré
La peinture du poème s'en va
Jeu de couleurs, mots en vrac et petits plaisirs géologiques...
géologiques ou poétiques ?
Dans les mots, il y a des strates, des épaisseurs, des failles. Les ondulations deviennent couleurs, tableaux, poèmes ou peintures...Mais toujours invitations à lire entre les lignes.
Aujourd'hui, les mots sont agités, vifs, impatients, pas le temps de s'aligner, il faut qu'ils éclatent, qu'ils soient perçus comme une surface, un espace et non comme une virtualité.
Aujourd'hui, les mots ont besoin d'exercice, de gambader, de prendre du bon temps...de s'ébrouer dans la couleur.
Allez
devinez quel(s) mots se cache(nt) derrière cette image
Anélias.B
9.6.12
Aujourd'hui, cette phrase de Cesare Pavese :
" Tu seras aimé le jour où tu pourras montrer ta faiblesse sans que l'autre s'en serve pour affirmer sa force".
http://www.magazine-litteraire.com/content/critiques/article?id=11700
"- De quoi tu te mêles?" dit le merle
"- Je crois que je m'emmêle" réplique sa femelle.
Suzâme (25/04/11)
Petit dialogue ordinaire
« - Docteur, j’ai plein de silence, là, et là, et là… » dit le vieillard en montrant du doigt, ses yeux, sa gorge, son cœur.
« - Cela va passer mon vieux !» conclua vite, sans prendre sa tension, son médecin si habitué à ses maux.
Suzâme (22/04/11)
"Bouche en coeur au sage, coeur en bouche au fou."
(XVIè siècle)
Le paradoxe d’écrire ? Avoir des choses à dire et…finalement…les écrire. Charrier des blocs de silence ayant un sens. Faire un mur, un rempart de ces mots silencieux, espérant qu’une voix les habille et les sorte de leur emballage de papier de soi. Oui, écrire est l’oxymore le plus simple et le plus délicieux qui soit : dire en silence, tel est le geste fou d’écrire.
Créer un site gratuit avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site